DISSERTATION COMPARATIVE

Travail présenté à
Madame Sophie Bouliane

1er Avril 2014 Dès le début de la deuxième moitié du 19e siècle (1857), les idéologies et les courants artistiques diffèrent de la première moitié du siècle, en partie due de la révolution industrielle. C’est à ce moment que le symbolisme fait son entrée. Ce mouvement littéraire trouve ses origines dans des recueils de poèmes de Charles Baudelaire. Celui-ci est un des plus grands poètes symbolistes du siècle. L’inspiration est venue du mal du siècle, l’ennui, et le désespoir ressentis par la population, et c’est ce que Charles Baudelaire appela . Cependant, il réussit à jouer avec des thèmes à sens contraires pour sortir les gens du gouffre émotionnel qu’ils vivaient. En effet, il a su apporter une lueur d’espoir dans la vie des gens en introduisant ce qu’il appelle . Il est assez stupéfiant de savoir que le spleen et l’idéal sont des contraires, malgré leur complicité. Baudelaire, surtout avec et qui sont présentés dans son recueil de poèmes Les Fleurs du Mal, va marquer le domaine des écrits à tendance symboliste. Dans les lignes qui suivent, il sera montré comment et en quoi ces poèmes, publiés en 1857 par Charles Baudelaire, mettent bien en évidence les caractéristiques fondamentales du symbolisme. Il sera d’abord question d’étudier l’idéal, puis de s’attarder au spleen.

En premier lieu, l’idéal et le spleen sont de sens contraires dans les deux poèmes étudiés. L’idéal est présent dans les œuvres d’une façon à comparer une femme à des éléments liés aux thèmes de l’idéal, comme l’ivresse, et le voyage. D’abord, dans , l’idéal est présenté dans le poème en évoquant l’amour de la femme et en la comparant à plusieurs concepts : . En effet, dans cet extrait, l’auteur utilise la métaphore pour comparer les baisers de la femme à un philtre d’amour et la bouche de la femme à une amphore, qui est un vase couramment utilisé à