dissertation critique partielle
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Tout d'abord, les auteurs semblent traiter la fatalité de la même manière, en y associant la mort et en l'exprimant par l'attente inévitable de celle-ci. En effet, dans Cage d’oiseau, Garneau semble décrire un petit oiseau qui attend patiemment la mort dans sa cage d'os: «L’oiseau dans ma cage d’os / C’est la mort qui fait son nid / Lorsque rien n’arrive / On entend froisser ses ailes». Comme cette citation, tout le texte est une métaphore qui représente le cœur humain dans la cage thoracique. Sa cage d'os est en fait les côtes, les froissements d'ailes sont des battements de cœur qui marquent le temps qui passe et qui mène de plus en plus vers une mort inévitable. Dans Ô tourments, Grandbois semble aussi parler d'une perte d'espoir vis-à-vis la fatalité de la mort: «Bientôt l’ombre nous rejoindra sous ses / paupières faciles / Et nous serons comme des tombes sous / la grâce des jardins». Dans son texte, il parle de la mort comme inévitable et comme dans cette citation, il utilise le futur simple et non le conditionnel. Cela permet de renforcer le principe de fatalité qui indique, comme dans Cage d'oiseau, que la mort approche toujours et qu'on ne peut luter contre elle.
Par contre, les poèmes semblent différer dans l'approche qu'ils prennent face à la fatalité de la mort. Par exemple, dans Cage d'oiseau, l'auteur semble se résigner à celle-ci et abandonne l'espoir de la vie : «Mon cœur / La source du sang / Avec la vie dedans / Il aura mon âme au bec». Dans ce dernier vers, il semble dire que l'âme sera facile à atteindre, comme s'il ne combattrait pas le destin du décès. Il se résigne et laisse tomber, abandonnant la vie sans combattre. Au contraire, dans Ô tourments, Grandbois espère toujours et remet en question la fatalité: «Pourquoi le mur de pierre dites-moi