Dissertation critique : simone de beauvoir a dit qu’ « on ne naît pas femme, on le devient ». est-ce que la femme rompue confirme cette thèse ?
Lectures, semestre d’été
Dissertation critique : Simone de Beauvoir a dit qu’ « on ne naît pas femme, on le devient ». Est-ce que La femme rompue confirme cette thèse ?
« On ne naît pas femme, on le devient » est une phrase célèbre que Simone de Beauvoir a formulé dans son essai philosophique Le Deuxième Sexe .Ce livre écrit en 1949 constitue une publication essentielle pour le mouvement feministe. Dans son oeuvre l’auteur relève des nombreuses causes de l’infériorité de la femme dans le monde dominé par des hommes[1]. Elle dit que la femme a une prédisposition d’abandonner sa vie professionelle au proft de sa famille. L’orgine de ce comportement nous cherchons souvent dans la nature de femme que semble lui imposer le rôle psychologique de mère. Nous croyons aussi que c’est la même biologie qui définit l’ensemble de traits de caractère propres à tous êtres féminins. Pourtant le fait de naître comme le propriétaire d’un corps féminin ne signifie que nous possédons un autre sexe que celui d’homme tandis que tous autres facteurs socio-culturels nous fixent tout une série de rôles sociales à accomplir. Les parents, la réligion et l’environnent apprennent aux femmes qu’elles sont plus faibles que les hommes et qu’elles ont besoin d’un mari ce qui influence leurs futurs choix. La féminité résulte donc des conditions bien extérieures dont reflet nous voyons dans la formule : On ne naît pas la femme on le devient ...Cependant elle est une thése pertinente aux années de l’apparition de Le Deuxième Sexe mais leur confirmation nous ne retrouvons plus dans La femme rompue. Ce livre de Beauvoir qui est apparu en 1967donc presque vingt ans plus tard présent des personnages comme Monique, Lucienne et bien Noëllie qui manifestent une conduite déja libérée de la société et qu’elles- mêmes décident de leur vie. Nous allons étudier la nature de choix effectués par une femme au foyer , puis par une étudiante et en fin par une advocate