dissertation de la m thodologie
Introduction:
Dans l’interaction entre les hommes et le monde objectif ou entre les hommes eux-mêmes, on ne peut pas éviter d’émettre des jugements. Certains considèrent le jugement comme une action instantanée conduite à un résultat. De ce point de vue, l’amour de la vérité, surtout la manie de la vérité, risque de faire obstacle au jugement parce que l’on doit faire face au problème de l’efficacité. Dans le monde réel, la recherche de la vérité, entravée par des conditions objectives ou subjectives, ne peut pas facilement toucher à sa fin, même aux yeux des sceptiques, elle est une tâche infinie. Donc, si l’on veut profiter de la vérité absolue, en méprisant les circonstances réelles, pour réaliser un jugement absolument correct et puis obtenir un résultat parfait, il est impossible de satisfaire les demandes du monde réel et de s’adapter à son rythme qui a besoin du jugement le plus rapide possible et le plus correct possible mais pas absolument. En ce sens, on peut dire que l’amour de la vérité empêche le jugement, même le développement du monde dans une certaine mesure en se moquant de l’efficacité.
Tout cela va à l’opposé de l’opinion traditionnelle sur la vérité, une chose absolument existante, dont l’amour passe pour le mérite primordial de l’humanité depuis l’Antiquité et dont il est vraiment insoupçonnable que la recherche aide bien au développement du monde. Ainsi, nous devons aller plus loin et nous voulons plutôt considérer le jugement comme un processus dynamique qui est mis toujours dans un état continu de l’amélioration sans mettre l’accent sur la dernière décision. Autrement dit, le jugement est un processus qui peut être divisé en plusieurs étapes (la plupart du temps, innombrables) dans lesquelles on cherche sans cesse une meilleure décision. Mais, il y a encore une question: l’amour de la vérité constitue-t-il un obstacle du processus dynamique du jugement? Notre réponse est « non ».