Dissertation de mi-session philo
Depuis toujours, les gens se battent pour avoir tous les mêmes droits et libertés. Prenons par exemple la grande lutte des femmes pour qu’elles aient les mêmes considérations que les hommes. Toutefois, l’être ne tient pas seulement compte de l’Homme. En effet, les animaux sont également des êtres, mais sans paroles. Le problème est que nous nous servons de notre supériorité intellectuelle afin d’utiliser ces animaux à notre bénéfice. Ainsi, une question d’éthique doit se poser : Doit-on considéré moralement les animaux de la même façon que nous le faisons pour les humains? Plusieurs philosophies sont possibles face à cette question et nous allons donc voir si la pensée rationaliste attribue, elle, de la dignité aux animaux. Ainsi, nous allons examiner la pensée de Descartes et celle de St-Augustin sur ce sujet.
Pour Descartes, on peut faire ce qu’on veut des animaux et donc, les utiliser à notre guise. En effet, pour lui, l’animal est «dans la nature comme chez lui, [mais] il n’en demeure pas moins une carcasse vide.». L’animal est pour lui comme une machine, il serait donc facile de l’utiliser à sa guise, sans en ressentir de la culpabilité. De plus, ce machinisme fait en sorte que les animaux sont dépourvus de pensées et puisque les sensations sont une sorte de pensée, ils en sont aussi dépourvus. Ainsi, l’animal, étant dépourvu d’émotions, ne peut pas ressentir de plaisir, ni même la douleur que l’humain lui inflige. Toutefois, il ne mentionne jamais explicitement que l’on peut leur faire subir n’importe quoi. Il croit aussi qu’il faut éviter d’être cruel envers eux, mais pour notre propre bien, car cela diminue les liens entre les humains. Il faut aussi éviter les conduites qui nous détournent de notre moral qui concerne le bonheur des autres et notre propre perfection. Pour terminer, Descartes fait appel aux «devoirs indirectes». Ceci consiste en ce que les devoirs que nous avons envers les animaux sont des devoirs que nous