Le courant réaliste existe depuis le XIX eme siècle et développé par les plus grand auteur comme Emile Zola, Victor Hugo ou encore Maupassant. Tous ont écrit des nouvelles réalistes en essayant de rapproché au mieux leurs personnages de la réalité. Mais un lecteur a-t-il besoin de s'identifier au personnage principal et de partager ses sentiments pour apprécier un roman ? Dans un premier temps, le lecteur est plus captivé par un roman quand le personnage principal lui ressemble, mais un personnage ne peut pas être le reflet exact de l'individu. On peut alors penser que l'auteur veut que le lecteur puisse s'identifier à son personnage.
Pour apprécier un roman, le lecteur a-t-il besoin de s’identifier au personnage principal et de partager ses sentiments ?
Dans un premier temps, il est vrai que l’indentification au personnage principal est souvent présente dans le roman. Cette identification est présente sous différents cas.
Tout d’abord, dans un roman ayant un point de vue interne sur le personnage le lecteur aura la capacité de comprendre les sentiments, les émotions qu’éprouve le personnage principal. Par exemple dans l’extrait de Thérèse Desqueyroux de François Mauriac où les sentiments de la femme sont très bien illustrés, le lecteur ressent dès la première lecture l’ennui que subit Thérèse dans sa vie. Le choix du point de vue peut mener une distance plus ou moins proche entre le personnage et le lecteur.
Ensuite dans les romans d’apprentissage, comme Une Vie de Guy de Maupassant, le lecteur suit les évolutions de la vie du personnage. Dans le cas d’Une Vie, Jeanne passe du couvent à la liberté et ce changement lui donne une vision différente que la précédente, des attentes différentes. Jeanne était encore une jeune demoiselle dans le couvent, une fois libre et après avoir trouvé l’amour elle évolue vers l’âge adulte et vers l’autonomie. Dans ce cas le lecteur peut se reconnaître, en ce qui concerne son parcours dans la vie ainsi que ses influences.
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