Dans l’œuvre de Gratien Gélinas, « Tit-Coq», le lecteur peut constater que d’avoir de bonnes valeurs ainsi que la grande importance que le peuple québécois leur accordait est primordial. La famille est une des valeurs les plus respectées à l’époque de la Deuxième Guerre mondiale. Lors d’un mariage, beaucoup d’importance est attribuée au statut social de l’époux ainsi que sa famille. Pendant le voyage de Tit-Coq en Angleterre, Marie-Ange s’ennuit beaucoup de ce dernier, son moral est à zéro. Sa famille tente de la motiver, mais cela est peine perdu, elle refuse de sortir et de se changer les idées. Son père tente de la convaincre que Tit-Coq n’est pas une personne fiable : « Seulement on savait pas d’où il venait… et on le sait pas plus (…) Il est ben difficile de prendre ça pour une garantie en sa faveur». L’auteur montre que le père de Marie-Ange et le reste de sa famille, doute que Tit-Coq soit un bon époux pour celle-ci. Ils se questionnent à ce sujet car le personnage principal est conçu sous les normes du mariage, c’est ainsi qu’il est vite associé à l’image de la bâtardise. C’est pourquoi la famille de Marie-Ange croit qu’il ne peut pas être l’homme de parole qu’ils espéraient tant pour leur fille. De plus, Gratien Gélinas montre beaucoup l’influence de la religion dans l’œuvre de «Tit-Coq». Dans les années 40, le mariage est très favorisé, il est important qu’une femme marie un homme avec beaucoup d’argent. Dans la première partie de l’œuvre, Tit-Coq et Marie-Ange commencent à se fréquenter. Par la suite, Germaine et sa tante essaient d’influencer la jeune femme à choisir Tit-Coq au lieu de Léopold. Germaine se réfère à son marie en lui expliquant que Tit-Coq est un choix sécuritaire : «Seulement c’est un parti sûr. Et la sécurité pour une femme ça compte». Germaine tente de convaincre Marie-Ange de choisir le bâtard au lieu de Léopold, car c’est une question de sécurité pour sa cousine. Malgré tous les préjugés que la famille de Marie-Ange a sur Tit-Coq,