I. Une scène comique

a) un comique de répétition Stichomythies +exclamatives Répétition qui conserve la même structure et qui relève de la farce du moyen-âge b) Comique de situation Orgon se soucie d’un homme qui finalement fait bombance sous son toit, en profiteur. Tout ceci au détriment de sa famille, de sa femme qui était très souffrante. (hyperboles nombreuses) c) comique de mots

provoqué par la servante qui décrit dans une narration les attitudes de Tartuffe « dévotement » ; « il reprit courage » ; « fortifiant » qui même à ce comique une pointe d’ironie qui provoque le rire.

1 Des personnages inattendus ou étonnants

a) Tartuffe le dévot qui est montré comme un bon vivant très loin du dévot qu’il incarnait et loin de l’honnête homme (qui dans cette pièce est incarné par Cléante et qui est témoin de cette scène) Les adjectifs « gros » et « gras » ainsi que « la bouche » font ressortir l’aspect gourmand du personnage. L’abondance des repas « deux perdrix » = « moitié de gigot » ; « quatre grands coups de vin » l’éloigne de l’idée de l’ascète que l’on aurait pu avoir. De plus, le sommeil agréable et le lit bien chaud font de lui un épicurien. Il apparaît donc davantage comme un jouisseur que comme un dévot. b) Orgon est un homme aveuglé On constate l’écart entre l’homme avisé et l’homme aveuglé qu’il est finalmeent. Première apparition d’Orgon. Sa première réplique le montre soucieux du bien être de sa famille, de la maison. Il interrompt Cléante et pose des questions et fait preuve d’inquiétude. Le contraste est important dès la deuxième réplique puisqu’il accorde une attention outrancière à Tartuffe, qui visiblement n’en a guère besoin. Ce personnage semble dons avoir perdu la raison, le bon sens et se montre incapable de communiquer.

II. Une scène dans le respect de la tradition du comique mais aussi du baroque a) une comédie classique
Cette scène relève