Le 20 février 2013
Mathilde
Verlaine
5G

Cours de Français : Dissertation

Sujet : « Au fond, on ne sait que lorsqu’on sait peu. Avec le savoir croît le doute. »
Goethe

Peu de connaissances mènent à la certitude puisque celles-ci ne sont confrontées à rien. Plus de connaissances amènent le risque de contradictions entre elles : contradictions qui font donc naître le doute. L’étendue de ce qu’il nous « reste à savoir » peut donner le vertige. Dans tous les cas, douter est permis car comme disait Cicéron « En doutant, on atteint la vérité. » Le doute est une interrogation. Il peut être le pressentiment, l’impression d’une réalité différente. Il s’oppose à la certitude, à quelque chose qui n’est pas discutable. L’humain normalement constitué et donc étant incapable de tout savoir doute au moins une fois dans sa vie, ce qui a de nombreuses fois été positifs malgré des prises de risques énormes.
Tout d’abord, celui qui sait peu, et qui l’ignore, croît tout savoir et est donc, le plus souvent, sûr de lui car les choses qu’il sait sont des choses évidentes et confirmées telles l’alphabet, les tables de multiplications ou encore la forme de la terre. Celui qui sait peu et qui est conscient de la chose, se remet souvent en question, doute de ses propres connaissances car il sait pertinemment que ce qui est à apprendre et à découvrir est d’une étendue incommensurable. Un homme serait incapable de retenir tous les savoirs qu’il existe. En effet, celui-ci peut entreprendre des études, s’instruire mais il sait que toute cette connaissance ne sera jamais parfaitement maitrisée. Avec le progrès de la science, des technologies, chaque savoir est constamment remis en cause.
Ensuite, nos connaissances ne seraient pas telles aujourd’hui si l’homme n’avait jamais douté. Un doute ne signifie pas l’échec de la raison car comme disait Malebranche « On doute par emportement, par brutalité, par aveuglement et par malice ; et enfin par fantaisie, et parce que l’on veut