Dissertation, kafka, (on ne devrait lire...)
Comment expliquez-vous cette conception de la lecture et de l’œuvre littéraire ?
Introduction : La lecture est une activité de compréhension d’informations écrites. Et d’après Kafka, lire, doit en plus donner « un coup de poing sur le crâne » du lecteur. Doit-on lire seulement dans le but de subir une violente fracture, et par conséquent ne doit-on lire que des livres percutants ? Le livre est-il une arme de persuasion, une « hache » de remise en cause ?
Dans un premier temps, nous examinerons en quoi la citation de Kafka est justifiée puis nous verrons si la fonction de la lecture est plus large.
Kafka pense à travers « on ne devrait lire » que tout n’est pas bon à lire. Il soutient qu’il ne faut lire que les livres « qui vous piquent et qui vous mordent », autrement dit, qui agressent, choquent et bouleversent. Dans le cas contraire, « à quoi bon lire …», il estime que le livre est inutile. De plus, il conçoit qu’un livre doit être engagé tel « une hache ».
Enfin, il affirme qu’un livre doit nous changer, nous transformer de l’intérieur, briser « la mer gelée en nous ».
Certains livres répondent à cette définition et éveillent la conscience du lecteur. Ainsi, « Inquiéter, tel est mon rôle » disait André Gide. D’ailleurs, son œuvre Les faux-monnayeurs répond très bien aux critères de Kafka. D’autres exemples comme Germinal de Zola, roman où des passages violents et choquants se déroulent, peuvent tout aussi bien correspondre aux livres étincelants dont Kafka parle. Le bref récit de Victor Hugo, Claude Gueux, est un véritable réveil des consciences sur la peine de mort et sur le rôle de l’Etat dans l’éducation du peuple, aussi, le lecteur trouvera à travers le protagoniste un véritable guide