Aujourd'hui ou la place et l'utilité du livre sont constamment revendiquées dans notre société avec l'omniprésence des écrans de télévisions, d'ordinateur, on peut s'interroger sur l'utilité du livre au XXI siècle. Franz Kafka, auteur tchèque et juif du XX ème siècle indique radicalement sa position par rapport à l'apport qu'un livre à sur la personne, Selon lui : «on ne devrait lire que les livres qui vous mordent et vous piquent. Si le livre que nous lisons ne nous réveille pas d'un coup de poing sur le crâne, à quoi bon le lire ? […] Un livre doit être la hache qui brise la mer gelée en nous. Voilà ce que je crois ». Ici il remet en question deux facettes de la littérature, il nous affirme que les livres ne sont pas là dans un but de divertissement ou autre mais simplement le fait qu'un bon livre est un livre qui nous « dérange » et que, ainsi seuls ces écrits méritent d'être lus. On peut alors se demander en quoi un livre « nous mort et nous pique » et si alors n’existe-t’il pas d'autres genre de littérature qui sans « nous réveiller d'un coup de poing sur le crâne » peut intéresser et susciter l'attention et l'admiration de son lecteur. Ainsi nous verrons en quoi un livre peut nous déranger, en quoi l'avis de Kafka se révèle juste et si ce genre de littérature ne présente pas de défauts que d'autres ne posséderaient pas.

Tout d'abords, la position de Franz Kafka peut être appuyée par le fait que la littérature dont il parle nous apportes des connaissances, des jugements, des avis sur tous les sujets imaginables. Par exemple Candide de Voltaire peut nous faire prendre conscience de sujet comme « la Guerre » ou même « L'Esclavage ». De plus la radicalité de ces écrits, le fait qu'ils nous dérangent, qu'ils nous blessent, nous fait prendre conscience du monde qui nous entoure et de ses défauts, on apprend que la société actuelle n'est pas seulement blanche, ils nous arrachent à notre bulle. Notons le classique « Les Misérables » de Victor Hugo qui nous