Dissertation kundera, roman: frontière entre fiction et réalité
Dissertation, Français
Sujet 2
Le roman, fiction ou réalité ? Vraisemblance et invraisemblance ? Ecrire est un art qui trouve sa première fonction dans la conservation du passé. Puis, peu à peu, il évolua en récit, en retranscription de la réalité, jusqu'à nos jours où l’on trouve des autobiographies, et des écrits du genre « nouveau roman »…
L’obsession de la réalité, de la vérité mène certains auteurs à ne concevoir le roman que comme une sorte reflet de l’Homme. D’autre préfèrent la fiction et inventent de toutes pièces des histoires merveilleuses et invraisemblables.
Pour Milan KUNDERA "saisir le monde réel fait partie de la définition même du roman", mais on peut franchir la frontière du vraisemblable non pas pour s'évader du monde mais pour mieux le saisir ? La littérature est-elle une représentation fidèle de la vie ou une pure création de l’imagination ?
Tout d’abord, nous allons nous intéresser au lien étroit qui lie le roman à la réalité.
Intéressons nous à la notion du vraisemblable. Il montre le monde sous son vrai jour, il nous dévoile notre reflet, en exagérant la plus part du temps nos défauts, nos mauvaises habitudes, mais aussi certains trait de caractère que nous n’aimons pas chez les autres et qui pourtant sont présent chez nous sans même que nous nous en rendions compte ; cela sert à nous faire prendre conscience de la nature des choses, et à affronter la réalité en face.
Le roman qui a le moins d’inspiration imaginaire est le roman réaliste, comme le père Goriot d’Honoré de Balzac. L’auteur cherche à masquer, grâce a l’illusion romanesque, ce qui est partiellement inventé en une histoire vraisemblable, mais pas vraie. Grace à de nombreux procédés, il masque l’artifice en racontant des faits plausibles compte tenu des repères spatio-temporel, mais qui ne sont en fait que pures inventions.
Pour Emile Zola, le roman doit