Dissertation
La Beauté

La publicité impose de plus en plus un modèle standard : un homme ou une femme d'une vingtaine d'années, mince, souriant, dynamique. Quelle place accorder au plus jeune ? Au plus âgé ? Au moins beau ? A la différence ?

La beauté est souvent mise en avant. Mais cette obsession est un plus dans de nombreux domaines. Nous sommes soumis au pouvoir de la beauté. La beauté est une clé sociale : elle ouvre des portes dans le monde du travail et dans celui de la séduction.

Cependant, la beauté nous rend hypocrites et injustes. Lors d'une rencontre avec une personne inconnue, la plupart ne juge que le physique et tire des conclusions hâtives sur sa personnalité ainsi que sur ses capacités.

Je pense que la différence ne devrait pas être prise en compte dans la société. Souffrir d’obésité, être de trop grande taille, ou bien même avoir un visage disgracieux sont parfois de véritables obstacles à une embauche. L’apparence physique est d’autant plus importante, que nos sociétés véhiculent des canons de beauté. Une femme de forte corpulence aura beaucoup plus de mal à trouver un emploi de vendeuse, d’externe ou de cadre. Ce nouveau type de discrimination touche également la tenue vestimentaire, les coupes de cheveux ou bien encore les piercings. Certains employeurs sont parfois récalcitrants du fait de leur éducation ou de l’image qu’ils souhaitent donner de leur entreprise. La beauté est injuste. Elle crée des inégalités entre individus qui, bien que non dites, ont de très fortes implications sur le marché de l’amour ou sur celui du travail.
Une étude a été faite démontrant cette injustice : Prenons un homme de 48-50 ans, au visage disgracieux, avec une femme et trois enfants et dont le nom et le prénom ont une consonance maghrébine. Ensuite, prenons un homme de 28-30 ans, « français de souche » par son nom et prénom, sans photo. Les résultats sont les suivants :
L’âge est la première forme de discrimination. Un candidat de 48-50 ans