Dissertation "la culture sauve t-elle?"
Le biologiste François Jacob, né en 1920, période des grandes découvertes scientifiques déclare « Rien n’est aussi dangereux que la certitude d’avoir raison ». Ces propos peuvent-ils être étayés ? La certitude peut-elle conduire jusqu’à des comportements « dangereux » ?
La dangerosité de la certitude d’avoir raison est aussi bien présente dans la vie professionnelle que la vie quotidienne. Ne porter de l’attention qu’à son opinion peut tout d’abord emmener à l’erreur par l’obstination ainsi que dans des conditions plus délicates. Par exemple, une personne qui ne prend pas la peine d’écouter quiconque peut perdre toute sa crédibilité si finalement, il s’avère qu’elle n’ait pas raison. Dans une vie de couple, entre amis, cette certitude, si elle se répète, donne une sensation d’être en présence d’une personne « sourde et aveugle », où le dialogue n’est pas constructif, voire révéler un signe d’un manque de sociabilité. Cela peut donc nuire aux bonnes relations qui sont indispensables dans la vie quotidienne. Dans une entreprise, la certitude d’avoir raison peut conduire à un ralentissement de l’activité de cette dernière sur le point du progrès et de l’évolution. Cette certitude peut aussi amener sur une mauvaise voie puis, à un retour à la réalité, ce qui serait une perte de temps. Elle nuit aussi tout simplement au travail coopératif, et donc à une perte des avantages que comporte ce dernier.
Dans la religion, la certitude conduit très rapidement au fanatisme, à commencer par les théories naissantes dans l’obstination de la croyance, sans aucune preuve concrète qui puissent être basées sur une science. La certitude ne laisse que l’envie d’y croire et d’y faire adhérer, sans pouvoir laisser libre cours à d’autres idées qui pourraient le contredire. Cette fermeture d’esprit peut, dans certains cas précis, conduire ainsi à une situation dangereuse par manque de discernement. Ce fanatisme soustrait aux personnes scientifiques non