Dissertation les romanciers
Les romanciers ont-ils tous les droits ? Peuvent-ils écrire tout ce qu’ils veulent ? Depuis quand censure-t-on ? Pourquoi censure-t-on ? Qui censure ? Pourquoi, aujourd’hui, peut-on lire des romans qui étaient censurés voilà plusieurs dizaines d’années ? Dans notre pays, nous vivons en tant qu’hommes et femmes libres. Mais il est évident que nous ne pouvons pas faire absolument tout ce que nous voulons car il est certain que notre liberté s’arrête à la liberté de l’autre et donc à son respect. Des lois ont été établies afin que nous nous respections les uns les autres. Il est évident que les romanciers n’échappent pas à ces lois. C’est pourquoi, il existe la censure car certains romanciers ne voient pas les limites. D’abord, le métier du romancier est, pour moi, de nous faire rêver et de partir dans l’imaginaire. Ces romanciers nous donnent des éléments qui nous permettent de vivre leurs histoires. Cependant, l’imaginaire des romanciers n’a pas toujours été totalement libre. En effet, si l’on remonte à l’origine de la censure, elle serait aussi vieille que l’invention de l’imprimerie : elle est attestée en Europe en 1479. A l’époque, l’Eglise organisait la censure, puis ce fut le tour du parlement. Aujourd’hui, la censure est pratiquée par une commission au gouvernement. Nous pouvons retenir quelques censures célèbres telles que celle de Beaudelaire et la parution des « Fleurs du mal », en juin 1857, qui sera condamnée en août 1857, pour passages jugés choquants. Ou encore, Flaubert avec « Madame Bovary »( qui n’ a pas été censuré) publié en 1857 pour outrage aux bonnes mœurs et à la morale religieuse. Mais aussi, Salmna Rushdi avec « Les versets sataniques » publié en 1988. L’auteur suggère que le message divin dicté à Mohamed est corrompu par Satan qui, se substituant à Dieu, aurait soufflé au Prophète des paroles démoniaques. Plus récemment, Pierre Mertens avec « Une paix royale », publié