Dissertation littéraire Harry Quebert
« Oui, je crois qu’un livre a toujours deux auteurs : celui qui l’a écrit et celui qui le lit. » Michel Tournier, Petites proses, Folio, 1986, p.222
Je vais traiter cet énoncé en me basant sur le roman « La vérité sur l'affaire Harry Quebert » écrit par Joel Dicker en 2012 et édité par Fallois. C'est un roman policier où le l'horreur et l'amour sont mélangés.
Tout d'abord, je voudrais donner la définition du mot « auteur ». Selon le Larousse, un auteur serait un « Créateur d'une œuvre didactique, littéraire, artistique, etc ».
Mais dans cet énoncé, Monsieur Tournier dis que le lecteur qui est censé lire ce que l'auteur a écrit, est aussi l'auteur de ce livre.
Pour lui, pour la création d'un livre, il faut être deux. C'est à dire un auteur et un lecteur.
Ce que Michel Tournier veut dire au travers de cet énoncé, c'est qu'afin de créer une oeuvre littéraire, le lecteur qui pourtant n'agit pas sur la rédaction du livre, participe à cet oeuvre.
Toujours selon le Larousse, une oeuvre est un « Objet, système, etc., résultant d'un travail, d'une action ». Donc si l'action est la création du livre, ce livre est réellement terminé que lorsque le public a fini de le lire.
Ce qui veut dire que pour M. Tournier, un auteur sans lecteur ne peut écrire un livre, et un lecteur sans auteur ne peut pas lire de livre.
Cependant, celui qui a écrit ce livre l'offre et donc il ne l'appartient plus. Il a « offert » son oeuvre aux lecteurs, et une fois donnée, on ne peut la récupérer.
Je suis en accord total avec cet énoncé, car un livre nous raconte une histoire. Mais cette histoire peut être vu sous différents angles en fonction des lecteurs. Tous ont un point de vue différent sur un sujet dans le livre. Donc chaque lecteurs crée enfaite une nouvelle histoire. Et cela ne sert à rien d'écrire un livre si personne ne le lit, et les lecteurs ne pourront pas lire si aucun livre n'est écrit.
Donc les auteurs ont besoin des lecteurs et les lecteurs