L’auteur d’un conte, d’une fable ou d’un apologue a plusieurs buts : intéresser son lecteur, le faire réfléchir et lui donner un regard critique sur la société dans laquelle il vit. Comme le disait Voltaire « tous les genres sont bons sauf les genres ennuyeux ». En effet, le lecteur préfère lire un texte intéressant, qui relate les aventures et péripéties d’un personnage. Dans Candide, le héros est convaincu que « tout est au mieux dans le meilleur des mondes » et pourtant les catastrophes s’enchaînent : la mort de ses amis, l’exil, la guerre et même des catastrophes naturelles. Et c’est à travers ces péripéties que Voltaire donne au lecteur l’envie de continuer sa lecture. Les fables de La Fontaine, dont les personnages sont caricaturés par des animaux, empruntent au merveilleux et divertissent le lecteur. Souvent, ce sont des animaux qui représentent un personnage. La Fontaine utilise donc la personnification. L’apologue ou la fable ont pour but, de démontrer une idée au lecteur mais sans que le texte ne soit compliqué et puisse toucher un grand nombre de lecteurs. Chaque fable comprend une morale qui donne une leçon sur la vie au lecteur. Ainsi la fable de La Fontaine, « le corbeau et le renard », très populaire, la « leçon » est qu’il ne fait pas être trop fier de soi et faire attention aux flatteurs. Cette leçon se cache derrière un texte pourtant très distrayant. Mais le plus grand rôle des livres de fiction à idée est de protéger l’auteur contre la censure mais de tout de même communiquer son point de vue au lecteur. La caricature des personnes par des animaux assure à La Fontaine une sécurité contre la censure et d’éventuelles sanctions par exemple. Mais le lecteur peut facilement voir la relation entre ces personnages de fictions et des personnes réelles. La fiction et le merveilleux permettent donc à l’auteur d’exprimer sa pensée tout en plaisant au lecteur et en se protégeant de la censure. Mais par cet éloignement de la