dissertation Lundi fini
Charles Baudelaire (1821-1867), être anticonformiste, a su avec ses mots et paroles révolutionner le monde littéraire français du XIXe siècle. Tout au long de sa vie, Baudelaire a su se démarquer des autres par sa façon unique de penser. C’est lors de son procès sur son œuvre «Les Fleurs du Mal» en 1857 qu’il énonça ses paroles les plus controversées : « Il y a deux types de morales, la morale quotidienne et la morale artistique, pour les génies comme moi. » Cependant, ce n’est pas la seule fois que ce poète choqua le public pour ses propos obscènes, il a d’ailleurs déclaré en 1855 lors de l’exposition universelle: « Le beau est toujours bizarre ». Il a d’ailleurs su défendre son opinion dans certains poèmes de sa collection «Les Fleurs du Mal» en démontrant que la beauté de l’homme et de la nature détiennent des aspects qui sortent de l’ordinaire.
«Les Fleurs du Mal» est un récit contenant 96 poèmes qui dans son contenu compare la beauté et la laideur d’une manière moderne pour prouver que la beauté contient de la bizarrerie en elle. D’une part, Baudelaire utilise la comparaison dans son poème «Une Charogne» pour démontrer qu’il y a de la beauté dans tout même une carcasse d’animal décomposée. Au début de la quatrième strophe, on y retrouve : « Et le ciel regardait la carcasse superbe, comme une fleur, s’épanouir ». Ce vers contient une comparaison donnant à la carcasse un aspect de beauté sublime telle qu’une fleur lors de son épanouissement un beau jour de printemps. Également, la personnification du ciel qui regarde la carcasse s’épanouir embellit la situation puisque le poème est écrit afin que les aspects que nous considérons comme bizarres et grotesques dans la vie de tous les jours soient atténués par la beauté qu’elle dégage. De plus, dans «Une Charogne», Baudelaire finit le poème avec le vers « Que j’ai gardé la forme et l’essence divine de mes amours décomposés! » L’amour est habituellement vu comme étant un aspect positif de la vie,