Dissertation Maria Chapdeleine
801 mots
4 pages
De 1846 à la fin de la Seconde Guerre mondiale, un courant littéraire fait son apparition au sein des canadiens-français : les Romans du Terroir. L’une des œuvres la plus populaire de ce courant est Maria Chapdeleine, de Louis Hémon. Comme tous les autres ouvrages de ce type, cette histoire aura pour but d’honorer la culture et le mode de vie des colons canadiens-français, se battant corps et âme afin de défricher le Pays de Québec. Il véhiculera tout au long de ses pages trois valeurs principales : soit la religion et le fait de vivre sur une bonne terre, deux valeurs souvent intimement lié, et l’importance de la famille. Le roman Maria Chapdeleine est effectivement un roman du terroir car dès le commencement, on peut déceler l’importance que l’auteur apporte à la religion. Et celle-ci, historiquement parlant, a toujours honoré la vie sur terre, et l’importance que celle-ci a au sein de la culture québécoise. On prend par-exemple le personnage de François Paradis, le coureur des bois qui erre sans point d’attache, sans maison, sans terre à cultiver. Et c’est surtout ce point que Samuel Chapdeleine n’arrive pas à comprendre dans la logique de l’aventurier car dans la manière de penser au père Chapdeleine, il n’est pas sain de ne pas posséder une terre pour y construire une demeure comme le prône l’Église catholique. Prenons pour exemple cette phrase de Samuel qui parle de son opinion vis-à-vis la vie de François :
…un beau morceau de terrain planche, dans une vieille paroisse, du terrain sans souche ni un creux, une bonne maison chaude toutes tapissée en dedans, des animaux gras dans le clos ou à l’étable, pour des gens bien gréés d’instruments et qui ont de la santé, y a-t-il rien de plus aimable1?
On remarque tout en plus que la religion va aider les colons à traverser les épreuves difficiles que la nature va leur apporter en se basant sur leur foi. Comme on le sait bien, ces gens sans instruction ne pouvait se fier aux dires de la science, tout