Bourzoufi Dissertation de philosophie TS2
Sofiane

Avant d’aborder le sujet, il semble primordial de définir ce que sont le désir et le bonheur. Le désir qui a pour étymologie le verbe latin : « desiderare » qui dérive avec le verbe « considerare », de « sidus » qui signifie « étoile » nous aide à mieux comprendre l’origine du mot : désir. En effet « considerare » signifie : contempler un astre, alors que « desiderare » signifie : regretter son absence. On en déduit donc que la définition au sens étymologique de désirer est en fait la nostalgie d’une étoile ou encore le fait d’avoir du regret pour un astre disparu. C’est alors que l’on peut déjà percevoir une ambivalence dans la définition du désir, d’une part la cruauté d’un manque et d’autre part le sentiment d’être comblé. Formé de bon et de heur dérivé du latin augurium signifiant « augure, présage » et donc « chance », le bonheur se définit par un état de félicité durable. Il est souvent perçu comme un état de satisfaction absolue de ses désirs. Ceci évoque l’image d’un Homme heureux, cette fois-ci comblé. Au premier abord, il semble que la question semble ambigüe. C’est pourquoi nous tenterons de répondre à la problématique suivante : Comment un Homme peut-il concevoir de désirer ce qui le rendrait malheureux ? On peut reformuler la question ainsi : Nos désirs sont il la source de tous nos maux ? La question a longtemps été un sujet à débat, certains philosophes s’entendaient pour dire qu’il fallait supprimer complètement tout forme de désir (les ascétiques) comme Epictète et pour d’autre, le désir était nécessaire pour accéder au bonheur (les hédonistes) comme Rousseau .Au vu de ces différents, nous montrerons dans un premier temps la corrélation entre le désir et l’Homme, dans un deuxième temps, le rapport entre le désir et le bonheur, et pour finir nous montrerons en quoi nos désirs pourraient