Dissertation philo
SUJET : La conscience morale n’est-elle qu’une forme d’angoisse ?
NOM : Serraf
PRENOM : Rouhama
CLASSE : Tale ES
La conscience morale, connaissance du bien et du mal intègre la notion de devoir et nous ramène à nos devoirs. C’est la capacité propre à l'homme de pouvoir juger ses propres actions en bien comme en mal, qui, si elle est susceptible de nous faire éprouver du remords et de la mauvaise conscience, fait pourtant notre dignité. La conscience morale n’est-elle qu’une forme d’angoisse ? N’est-elle pas également une forme de liberté et de raison ? Dans un premier temps nous verrons qu’elle est une forme d’angoisse, l’angoisse étant la conscience que notre responsabilité est engagée par chacun de nos actes, parce que nous sommes libres, que nous sommes sans excuses. Fondamentalement, c’est par l’angoisse que l’homme prend conscience de sa liberté. Mais qu’elle permet également une forme de liberté et enfin qu’elle est une expression de la raison pratique.
La conscience morale est une forme d’angoisse. En effet, la révolution opérée par Freud est assez simple : la théorie psychanalytique consiste à détruire, à désintégrer le sujet humain, tel que Descartes puis Kant l’avaient définis, sujet défini comme être doté d’une faculté de représentation, à savoir la Conscience. La conscience dans la philosophie classique était une et unique, d’un seul bloc, sans faille. Freud introduit justement une faille au sein même du sujet humain. Freud a élaboré deux théories de l’inconscient : La première topique se divisait en trois parties (conscient, préconscient, inconscient) mais Freud a vite compris les limites de cette conception. Il a donc crée une seconde topique (en 1923), bâtie sur le triptyque ça, surmoi, moi. C’est cette seconde topique qui marque le plus profondément la scission avec la philosophie classique. Freud définit en effet trois instances présentes en l’homme, lesquelles régissent