Dissertation Philosophie : Le vivant
Tout d'abord, Aristote s'est fait une conception du vivant, qui occupe d'ailleurs une part très importante dans son œuvre De l’Âme. Jusqu'au 18ème siècle, on a admis que le principe de la vie se trouvait dans l'âme, mais malgré cette thèse, deux théories s'opposent : le vitalisme et le mécanisme.
Le vitalisme remonte à Aristote. En effet, selon lui, tout être vivant possède une âme (anima en latin) qui anime le corps, qui donne la vie. L'âme est la forme de cette matière qu'est le corps, elle est aussi appelée « un souffle » ou encore « un éter ». Ce principe explique la vie et il est distinct de la matière, c'est-à-dire qu'il est immatériel.
On a pu croire que la doctrine vitaliste était dépassée en raison des progrès de la biologie mais aujourd'hui encore, il existe une école vitaliste qui confirme l'existence d'un principe transcendant la matière et qui permet l'explication de la vie. La théorie s'opposant au vitalisme est le mécanisme.
Aristote défend également une conception finaliste. Il affirme que la nature obéit à un plan qui expliquerait la hiérarchie des êtres en fonction de leurs degrés de complexité et l'Homme occuperait le sommet de cette hiérarchie. Mais cette conception est très critiquée par la suite et des défenses du finalisme se développent également, par exemple chez Leibniz qui s'appuie sur des arguments fondés sur la création du monde par Dieu. Le finalisme et le vitalisme sont deux thèses qui se rapprochent mais selon elles, les