Dissertation philosophie milgram
La désobéissance est différente pour tout le monde. Chacun a été élevé d’une façon différente et c’est une grosse différence dont Milgram doit tenir compte. De plus, les valeurs morales et sociales transmises des parents à l’enfant sont ce que le sujet doit violer pour obéir aux demandes de l’autorité. L’étude montre que la tension est sans doute un des aspects les plus importants à l’expérience. En effet, Milgram démontre que lorsqu’un homme obéit et qu’il était, par définition, dans un état agentique, la tension qu’il subit pendant l’administration des chocs prouve qu’il ne serait pas entièrement intégré dans le système d’autorité créé en laboratoire. La raison est que l’humain garde en lui des critères moraux qui lui apportent une tension quelques fois assez forte pour lui permettre de refuser d’obéir. Dans cette situation, la désobéissance serait donc l’ultime moyen d’abolir la tension éprouver par le sujet. Et pour contrer ça, l’expérimentateur enlève toute responsabilité au sujet. Moins de responsabilités, moins de tension. On fait pareil dans l’armée : lorsqu’on envoie des soldats éliminer une ville entière au napalm en avion, ils éprouvent beaucoup moins de tension que s’ils étaient au front en devant voir le visage des personnes qu’ils tuent. C’est plus facile moralement être loin de l’action et appuyer sur un bouton en se disant que c’est le général qui me l’a ordonné. Milgram explore une autre théorie sur la désobéissance. L’humain naitrait avec une agressivité qui ne cherche qu’à s’exprimer lorsqu’elle le peut. Il la rétorque tout de suite en précisant que les sujets ne se considèrent que des exécutants d’ordres d’autorité supérieure. Il n’y a donc aucune colère ou agressivité dans le comportement des sujets. Et là, plusieurs personnes s’opposent à la méthode. « Les gens ordinaires ne font pas de tels massacres. Ce ne sont que