Dissertation philosophie "peut-on vraiment se connaitre ?", autrui.
La question de la connaissance de soi en philosophie a toujours posé problème. En effet, Socrate affirmait déjà dans l’antiquité « connais-toi toi-même ». La conscience est ce qui définit chacun d’entre nous, tel un miroir reflétant nos faits et gestes. Cependant, avec une émotion telle que la colère, ou encore la jalousie, on constate que parfois nos réactions peuvent allez a l’encontre de ce que nous pensons être ; « je n’étais plus moi-même ». Alors, avons-nous conscience d’être ce que nous sommes vraiment, ou la conscience de soi n’est-elle pas qu’une simple illusion ? Et si parfois nos réactions vont a l’encontre de notre moral, n’est-ce pas là le signe que se connaitre soi-même relèverais de l’impossible ? Même si notre conscience reste ce qui nous définit en tant que personne, la connaissance que nous avons de nous-mêmes reste limitée. Connaissance de soi qui d’ailleurs s’établit comme une recherche morale.
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A quel titre la conscience nous définit-elle ? En effet, le mot conscience définit l’idée, selon l’étymologie « cum-scire », « avec savoir ». En prenant conscience de quelque chose, un savoir se réalise. On pourrait la comparer à un miroir qui reflète nos idées et notre comportement tout en supposant une certaine valeur morale. Nous avons en nous le pouvoir d’évaluer les actes, de distinguer le bien du mal, comme une voie intérieure, qui juge, qui condamne. Elle s’oppose donc bien à l’inconscient, notion découverte par Sigmund Freud, le moi n’est pas le maître dans sa maison. Tout comme l’instinct, nos réactions peuvent parfois être irréfléchies, sous le coup de la colère, par exemple. Comment est-ce possible qu’une extrême colère puisse pousser certains hommes à devenir des meurtriers ? Ces pensées, même inconscientes, nous définissent en tant que personne, selon Descartes et son célèbre « je pense donc je suis », issu du Discours de la méthode. Le fait de penser est ce qui définit notre existence, cela