Dissertation princesse de clèves
Ayant défini roman et romanesque, je pense qu’il est assez clair que le roman se retourne en effet contre le romanesque, et que ces deux aspects sont dans l’histoire délicieusement entremêlés. En effet, la Princesse de Clèves est une histoire que l’on qualifierais plus vite de roman : c’est bien une histoire qui se démarque des autres à sa parution (et même après) par sa modernité et sa nouveauté. Le récit a également beaucoup d’éléments réels et beaucoup de faits s’appuient même de la vérité ; Que ce soit au niveau du nom des personnages (Duc de Nemours, famille de Guise, la famille Royale, …) ou de la perspicacité de Mme De Lafayette dans sa retranscription de la Cour, de cette époque, et de ces relations. Tout ces détails nous raccrochent à la réalité et donnent à l’histoire un fond réaliste. Cependant, c’est le caractère des personnages et certaines actions de ceux-ci qui font que le livre est également considéré comme un roman romanesque. On dire, bien que cela soit assez contradictoire, que Mme de Lafayette a utilisé un style romanesque en restant soucieuse du réalisme dans celui-ci. Ce pourquoi les deux termes de roman psychologique et roman romanesque sont si bien mélangés, et que Mme de Lafayette ne se laisse pas partir dans un monde entièrement utopique et imaginaire, mais garde les notions strictes du réalisme, en introduisant le romanesque par petites touches, ce qui donne au texte une crédibilité particulière. On peut démontrer ces éléments romanesques par trois exemples : Il y a les 4 « digressions » de l’histoire. C’est digressions sont en quelques sortes un changement temporaire décentrant l’attention de nos héros principaux. Cependant, chacune de celles-ci va affecter la Princesse d’une certaine manière et vont affecter la Princesse d’un point de vue psychologique, sentimental et moral. Le premier exemple est celui du récit de Mme de Chartres à sa fille sur les intrigues de la Cour (passage dans la 1ère partie). Mme de