Dissertation savoir et croyance
Chacun de nous partage des opinions plus ou moins différentes mais qui s’apparentent à des croyances qui ne peuvent se justifier, se prouver, mais qui se donnent comme une vérité. Ce n’est pas un savoir sur lequel on peut raisonnablement s’appuyer avec certitude. Lorsqu’on hésite et que l’on doute, il s’agit d’une croyance plus ou moins probable qui nous servira de guide dans la plupart des situations de notre vie. Car ces croyances concernent les questions morales, politiques, éducatives, scientifiques et religieuse, c'est-à-dire une grande partie de notre existence.
Il existe différents modes de croyance, comme la naïveté ou encore les préjugés par exemple pour Kant le savoir peut désigner l’opinion, la foi, et la science. C’est une adhésion à une idée, à une pensée qui repose sur le crédit accordé, sur la confiance. La foi est un principe distinct de la raison tout en prétendant autant de certitude que le savoir.
Selon Descartes la croyance est un effet de la volonté : l’entendement conçoit les idées, et la volonté y adhère, les refuse ou les met en doute. Le savoir est un ensemble de connaissances acquises par l’apprentissage ou l’expérience, que l’on est capable de dire, de connaître et répéter. Le savoir se veut rationnel, il doit fournir les raisons de ce qu’il tient pour vrai, soit sous forme de démonstrations, soit sous forme de preuves par des faits réels. Au sens fort, le savoir se définit par l'objectivité de se qu'il affirme : il prétend dire la vérité. La garantie d'une objectivité semble interdire la croyance.
Les connaissances que nous avons acquis au cours de notre expérience, sur la nature ou la pratique de quelque chose excluent-elles toute forme d’adhésion à une opinion plus ou moins plausible ? Le terme d’« exclure » implique donc que savoir et croyance ne peuvent pas coexister ? Delon le principe rationnel, deux propositions contradictoires ne peuvent pas être vraies ensemble. Bien qu’ils aient un point