Si c’est un homme de Primo Lévi

Le poème
Il s’agit d’un poème liminaire dénonçant les camps d’extermination et le génocide juif, présent dans son livre Si c’est un homme paru en 1947, pouvant être divisé en cinq parties.

Son Analyse
Partie 1-ligne 1 à 4 : l’auteur s’adresse à ses lecteurs Le mot qui désigne les destinataires de cet ouvrage est le pronom personnel « Vous »
Parie deux-lignes 5 à 10 : il dépeint les conditions de vie d’un déporté dans un camp de concentration. Il a 24 ans lorsqu’il fait son récit autobiographique.
Partie 3-lignes 11 à15 : les conditions de vie des femmes qui subissaient le même sort que les hommes déportés.
Partie4-lignes 15 à 20 : ces vers s’adressent aux lecteurs à qui il demande de retenir ses paroles, il réclame un « devoir de mémoire ». Il condamne la brutalité aveugle, l’inhumanité. L’obligation de ne jamais oublier.
Partie5-lignes 20 à 23 : il met en garde en cas d’oubli et menace des pires fléaux si l’on ne se souvient pas de cette catastrophe de la Shoah. Il répète des mots ou des groupes de mots : « Vous », « considérez », « n’oubliez pas » : il insiste sur le devoir de mémoire, le risque de l’oubli Le thème général : dénoncer l’univers concentrationnaire et le génocide des Juifs.
Le pronom personnel qui désigne le destinataire du poème : « vous » : donc le lecteur à qui il fait des injonctions. Le mode verbal : présent de l’impératif
Lignes 21 à 23 : présent du subjonctif.
Les souffrances dénoncées sont : le travail forcé dans la boue, l’absence de nourriture, de sommeil, la peur constante de la mort, les cheveux tondus des femmes qui perdent leur identité

Son contexte Au cours de la Seconde Guerre mondiale, 1939 à 1945, l’Allemagne nazi décide la solution finale en consistant à anéantir tous les juifs d’Europe. Les unités SS allemandes opèrent de deux manières, les Eindzagruppen s’occupent du massacre juif en URSS, tandis que le reste du génocide se fait dans des camps d’extermination. Ainsi