Dissertation sur Baudelaire, la femme
Dans les Fleurs du Mal, Baudelaire révèle sa fascination pour la femme, si différente et incomprise du poète, mais indispensable à sa vie de part le plaisir et l’inspiration qu’elle lui procure. Toutefois, cet être le hante par ses pouvoirs tyrannique et ensorceleurs. Il devient proie à une obsession; celle de protéger son âme de ce démon prêt à la lui enlever.
Malgré la souffrance permanente que subit le poète, il la préfère tout de même à une perpétuelle solitude face au Temps, son ennemi juré. (paragraphe)Il conviendra de démontrer la pertinence des propos de D.Rince, en commençant par montrer les différents aspects de la femmes et ses influences sur Baudelaire, et ultérieurement de prouver et expliquer la réelle dépendance qu’a le poète pour la femme, puis commenter la souffrance qui en résulte.
Axe 1:
La femme est incomprise de Baudelaire, et possède de multiples facettes. Je commencerai donc par expliquer l’incarnation du mystère de la femme, puis je parlerai des conséquences sur le poète, premièrement négatives car parlant principalement de la créature charnelle qu’est la femme, puis ultérieurement positive car aidant à l’inspiration de Baudelaire.
Femme, incarnation du mystère :
Pour Baudelaire, la femme, vierge comme la prostituée, incarne un mystère qui le fascine car elle représente ce qui lui échappe. La femme, c’est l’autre, celle qui représente l’inconnu, très bien exprimé par le terme de «Bizarre déité» dans le poème «Sed non satiata». Elle n’existe que comme créature; elle lui parait déesse, créature magique, idole digne de recevoir un culte : « Elle marche en déesse et repose en sultane» / « «Elle rit à la
Mort et nargue la Débauche» ( Allégorie, CXIV ) / «Sorcière au flanc d’ébène, enfant des noirs minuits» (Sed non satiata, XXVI).
Le poème «Hymne à la Beauté» démontre bien l’adoration qu’a Baudelaire pour la
Beauté, représentative de la femme. La manière avec laquelle le poète s’adresse à celle-ci
- «ton regard