dissertation sur Bzrk
Claude BERNARD.
Le principe même de la recherche scientifique est d'aller au - delà des frontières de ce qui est connu. Mais quant il est question du vivant, cette connaissance ne peut pas se faire à partir de modèles mathématiques. La complexité de l'objet étudié comme de ses réactions contraint le chercheur à expérimenter. L'objet étudié n'est ni indifférent ni inerte : il en va de notre santé mais il en va aussi de notre intégrité et de notre dignité. En pleine expansion du positivisme, le médecin Claude BERNARD se pose la question du droit à l'expérimentation, question aussitôt tranchée par le fait : les médecins expérimentent dans leur pratique quotidienne. Cependant le fait de l'expérimentation ne peut pas faire fi de considérations morales que l'auteur ramènent à des questions de déontologie.
Face aux nouvelles possibilités ouvertes par la recherche scientifique sur le vivant, peut -on laisser les professionnels de la recherche fixer eux - mêmes les limites et les critères éthiques ?
La question posée est préjudicielle et essentielle : elle concerne la personne de l'homme. La première des questions est "d'abord" celle du droit à l'expérimentation et aux vivisections sur l'homme.
Le texte