Hector de Saint-Denys Garneau est un écrivain né à Montréal le 13 juin 1912. Il publie en 1917, un recueil de poésie « Regards et jeux dans l’espace » qui marque l’histoire de la poésie québécoise. Il décidera de le renier et de le retirer aussitôt de la circulation. Dans cette dissertation, nous allons montrer que dans les chapitres VI et VII, les sentiments de Saint-Denys Garneau montre une transformation complète dans sa facon de se voir et de voir la vie et le monde. Au commencement, nous verrons au grand jour les démons intérieurs du poète : ce sera la chute progressive vers la solitude, l’ennui, l’impuissance, l’incompréhension, l’enlisement. Puis nous pourrons alors nous centrer sur la transformation

Les chapitres VI et VII montre les démons intérieurs du poète : ce sera la chute progressive vers la solitude, l’ennui, l’impuissance, l’incompréhension, l’enlisement. Ces chapitres reprennent en effet les thèmes les plus sombres du recueil.
Dans le poème « Cage d’oiseau », Saint-Denys Garneau est conscient de sa propre misère, douloureusement hanté par la mort, il recherche dans l’épure la beauté qui permettrait d’échapper au néant. La répétition du mot « oiseau » montre l’importance qu’à cet oiseau dans ce poème. Ce poème a une ressemblance avec le poème « Portait » où Saint-Denys Garneau parlait d’un enfant-oiseau qui était un être insaisissable. La seule différence est que dans « Cage d’oiseau », l’enfant-oiseau est prisonnier d’une cage d’os.
En effet il y a des éléments fondamentaux : cage et oiseau. En lui-même, il est prisonnier de la cage, et cette cage contient un oiseau. Le drame qui va jouer dans le poème semble donc inscrit dans la nature même de l’être, et dans la réalité le la plus durable, l’os.
De plus, la réalité «cage d’oiseau» tend à nier celle de l’oiseau ; retenant l’oiseau, la cage lui enlève sa caractéristique fondamentale qui est son aptitude au vol. Retenir l’oiseau, c’est le tuer : on comprend dès lors la résistance de l’oiseau,