Français
Dissertation

Depuis l’antiquité, les fables ont été utilisé afin d’instruire les enfants. De grands fabulistes tel qu’Esope ou Jean de La Fontaine ont écrit des œuvres encore connues et utilisées aujourd’hui. Mais plusieurs auteurs, comme Rousseau ou Lamartine on sévèrement condamné les fables de La Fontaine en récusant leur portée éducative. Bien avant eux pourtant, Erasme avait loué l’efficacité des textes de fiction dans l’éducation. Il conviendra donc d’analyser les arguments de ces auteurs et leur point de vue sur les effets néfastes que les fables ont sur l’éducation, puis d’expliquer en quoi les fables restent utiles pour enseigner. Enfin, une synthèse permettra de mettre les idées de chacun en relation.

Au XVIIIème siècle, plusieurs auteurs tel que Rousseau réprouvent l’utilisation des fables dans l’éducation. Elles sont dites incompréhensibles, et l’on dénonce le mauvais exemple qu’elles donnent aux enfants. En effet, et comme le dit Rousseau dans son texte Emile ou de l’éducation parut en 1762, les fables sont pour la plupart inabordables pour des enfants car la morale que l’auteur cherche à donner est souvent implicite. L’enfant, qui n’est pas au sommet de ces capacités intellectuels, n’est pas capable de comprendre la leçon que l’on essaye de lui donner. Ainsi dans la Vive de Anouilh, la morale est soit très implicite, soit inexistante, mais un enfant ne sera jamais capable de comprendre quelque chose à ce texte, notamment avec les nombreuses répétitions et utilisation du mot « vive » qui risquent de l’embrouiller. De plus, comme les fables existent depuis longtemps -certaines date même de l’époque gréco-romaine - et que au fur à à mesure des siècle, beaucoup de choses changent tel que le langage ou la mentalité des gens, les fables des grands auteurs tel qu’Esope ou La Fontaine restent inabordables pour les enfants du XXIème siècle. En effet, en prenant pour exemple la fable d’Esope de L’aigle et la renarde il est possible