Dissertation « Où que l’on se tourne, on éprouve le même désarroi. Un argument chasse l’autre et au final, on ne sait plus quoi penser. Intervenir ou non en Syrie, c’est un véritable dilemme.

En décembre 2010, le peuple tunisien se soulève contre le régime politique tyrannique. Puis peu de temps après l’Egypte fait de même, ainsi que la Libye, le Bahreïn, le Yémen et pour finir la Syrie. Pour cette dernière tout commença le 15 mars 2011 par des manifestations contre la tyrannie du gouvernement. Depuis cette date jusqu’à aujourd’hui les tensions entre le peuple et le parti du président syrien Bachar Al-Assad n’ont fait qu’augmenter pour arriver à un stade de guerre civile. Dès lors on estime que plus de cent mille personnes sont mortes dans le conflit syrien et pour l’instant Bachar Al-Assad semble ne pas vouloir quitter le pouvoir. Par ailleurs le problème ne s’arrête pas là car à l’assemblée des nations unies (ONU), plusieurs pays comme les Etats-Unis et la France étaient favorable à une intervention militaire en Syrie sauf que cela n’a pas été voté à l’unanimité car la Chine et la Russie ont imposé leur véto. Donc l’intervention n’aura pas lieu. Et ceci rejoint parfaitement la thèse qui dit quel que soit notre point de vue, tout le monde est horrifié par le conflit syrien, mais la divergence des arguments est telle qu’aucune solution ne parvient à être trouvé. C’est pourquoi nous allons argumenter si une intervention est vraiment indispensable ? Ou si au contraire une non intervention ne fera qu’augmenter les violences ?

Comme l’a expliqué Elisabeth Guigou sur le plateau télévisé intitulé « Ce soir ou jamais ! », il faut protéger le peuple syriens car il faut le rappeler que la grosse majorité des victimes du conflit sont des civils. Protéger veut aussi dire envoyer des aides humanitaires et sanitaires car les hôpitaux sont bondés de blessés, de plus il faut des logements pour les syriens déracinés de leurs foyers. Mais encore une intervention