Dissertation sur la terre de zola

3159 mots 13 pages
Au XIXe siècle, le mouvement historique du réalisme recouvre tout ce qui à partir de 1820 réagit par rapport au Classicisme et au Romantisme par un retour à l’étude de la nature et aux sujets quotidiens. Le mot même de « Réaliste » voit le jour en 1836 dans la Chronique de Paris, sous la plume de Gustave Planche. On retrouve ensuite le terme dans les critiques de Champfleury, qui est un des promoteurs du roman réaliste et qui prône le retour au réel pour se libérer de la peinture littéraire troubadour et s’opposer à l’art pour l’art de Théophile Gautier. Puis, vers 1871, Emile Zola (1840-1902) cherche à se démarquer de ce mouvement et tout en y prenant appui, crée le Naturalisme. Ce mouvement a pour ambition de faire état de descriptions et d’observations exhaustives et scientifiques de la société. Contrairement au Réalisme, il ne se borne pas à l’étude de la bourgeoisie et n’hésite pas à faire la démonstration du Laid. Zola montre toutes les classes sociales et décrit sans complexe les tares, les débauches et les vices propres à la nature humaine. Aussi, c’est en 1887 que paraît le quinzième roman des Rougon-Macquart, La Terre. Il est considéré comme son ouvrage le plus violent et qui a le plus attisé la critique. Zola inscrit sa diégèse dans la Beauce et dresse un portrait très dur des paysans. En corrélation avec son projet naturaliste, l’auteur introduit un étranger dans son décor, Jean Macquart, afin de rendre une vision objective sur la vie de la campagne. De ce fait, à propos du Naturalisme, R. M. Albérès écrit dans Histoire du roman moderne : « Toute la vérité sur les hommes, celle qu’ils ressentent en eux-mêmes et celle des forces qui les enveloppent ; la saveur et la douleur présentes et derrière elles le cheminement comme calculé du destin, les fatalités biologiques et sociales ; à travers tout cela de grands problèmes, des angoisses, comme des cris : telle est la pureté du naturalisme lorsque la passion d’une vérité totale l’emporte sur la

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