Dissertation sur la violence au travail
Le travail demeure le fondement de la vie et donc de la réalité sociale. Il contribue à définir l'identité individuelle et participe à l'estime de soi. Il donne également un revenu et des droits et organise enfin une grande part de l'existence individuelle et collective. C'est précisément dans la mesure où le travail se présente comme une activité humaine essentielle que l'expérience du chômage peut être vécue comme une forme de violence sociale. De même, la prise en compte des risques psycho-sociaux (RPS) au travail (stress, harcèlement, etc.) peut apparaître comme le signe de l'importance croissante accordée à l'organisation du travail et aux relations interindividuelles qui le traversent.
* Le chômage peut-il être vécu comme une forme de violence sociale ? * Comment éviter les phénomènes de harcèlement au travail ? * Comment éviter les phénomènes de stress au travail ? * Le nouveau management du travail peut-elle conduire au suicide des travailleurs ? (agriculteurs, France Telecom, Education nationale…) Quand on parle de violence sur le lieu de travail, il faut distinguer la violence externe à l’entreprise (violence ou même agressions exercées par des clients ou des usagers) de la violence interne à l’entreprise (il peut s’agir alors de harcèlement moral ou sexuel).
* La violence externe se retrouve principalement dans deux types d’activités professionnelles : - dans les activités de service telles les transports en commun, l’hôtellerie, le travail au guichet où les contacts sont fréquents, contacts qui peuvent générer des tensions ou dégénérer en conflits, - dans des activités impliquant la manipulation d’objets de valeur (activités bancaires, bijouterie, commerces, convoyages de fonds...)
* La violence interne à l’entreprise s’illustre souvent par la notion de harcèlement moral : Le harcèlement moral au travail a été défini comme un ensemble d’agissements répétés "qui ont pour objet ou pour effet une dégradation des