La naissance de la théorie de la couleur:
Quelle est la couleur d’une feuille ? Cela peut sembler une question ridicule, mais c’est une question qu’Aristote s’est posée. Bien sur qu’une feuille est verte, sauf si elle est vue de bas et le soleil la tape, elle devient jaune. Au clair de lune, elle peut apparaitre bleue, et a la lumiere des etoiles, gris froid.
Pour Aristote et ses contemporains, travailler pour fixer le monde dans un meme concept unieversel, c’était vraiment beaucoup de polyvlence. La couleur était consideree un accident de la lumiere, un element peu fiable dans un dessin. Cette vision a persisté jusqu’au XVIIIeme siecle, avec les travaux des peintres comme David et Ingres, mettant en valeur le ton, la ligne et la forme. Ce n’était qu’avec la decouverte d’Isaac Newton que la lumiere « blanche » était faite par la mixture de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel-et plus tard, Michel Eugène Chevreul et Ewald Hering que les choses ont commencé a s’ameliorer.
On peut remercier le professeur Johannes Itten pour la moderne roue chromatique-ce qui est déjà apprise dans les cours d’art de base. Les systemes de Itten separent les couleurs en trois groupes : les couleurs primaires qui ne peuvent pas etre créées par le melange d’autres (rouge, bleu, jaune), les couleurs secondaires qui sont creees par le melange de deux couleurs primaires (orange, vert, violet), et les couleurs tertiaires creees par la mixture d’une couleur primaire avec une couleur secondaire.
Les couleurs qui se trouvent opposées de places sur la roue chromatique sont des couleurs complementaires entre elles. Le placement de couleurs voisines reflete l’idee subjective que la couleur possède une température : le rouge et le jaune sont chaudes, les bleus clairs et verts clairs sont plutôt froides. Ces concepts ont des applications pratiques