Les conséquences du principe de légalité des délits et des peines. D’une part, ce principe a une valeur législative puisqu’il est présent dans l’article 111-4 du code pénal. D’autre part, ce principe a une valeur fondamentale puisqu’il est présent dans la DDHC de 1789 dans son art 8 et dans l’art 7 de la convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales. De plus le conseil constitutionnel dans les décisions du 19 ET 20 janvier 1981, confirme cette valeur fondamentale et déduit de l’art 8 de la DDHC, la « nécessité pour le législateur de définir les infractions en termes suffisamment clairs et précis pour exclure l’arbitraire ». L’application de ce principe a fait l’objet de nombreux arrêts des juridictions nationales et supranationales. le principe de légalité des délits et des peines dispose qu'on ne peut être condamné pénalement qu'en vertu d'un texte pénal précis et clair. Principe reposant sur l’idée d’une compétence exclusive attribuée au seul législateur en matière de délit, d’infraction mais aussi de crime. Concernant les contraventions, ce principe est moins restrictif, il oblige l’existence écrite de façon précise et clair, néanmoins sa création n’est pas exclusive au législateur. Plusieurs arrêts des hautes cours de justice tentent de déterminer qui détient la compétence en matière de contraventions, on en arrive à la conclusion que le pouvoir réglementaire a compétence pour définir les contraventions, quant au législateur, il a une compétence exceptionnelle en la matière. Les conséquences de ce principe font l’objet de notre sujet, en effet il est important de voir comment son application se répercute dans notre droit. L’intérêt de ce sujet est multiple, il est tout d’abord politique, par la définition, exclusivement réservée au pouvoir législatif, des peines et des infractions. De plus, la possibilité du pouvoir exécutif a déterminé les contraventions, entre autre, fait l’objet de