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« Liberté et éducation » : dissertation :
Depuis près de 5 siècles, le débat sur l’éducation et la liberté fait rage et ce malgré le fait que tout le monde reconnaisse le rôle libérateur de la vraie connaissance. La vraie connaissance permet d’aller toujours plus loin, de pouvoir de dépasser intellectuellement. Elle permet également de devenir plus indépendant par rapport à notre société : de pouvoir de débrouiller tout seul, sans l’aide de personne. Rousseau affirme lui-même que: « l’éducation vise à former des hommes libres, responsables de leurs engagements dans une république égalitaire » mais est-ce que l’école rend réellement les élèves plus libres ? C’est à cette question que je vais tenter de répondre avec les arguments suivants et en m’appuyant sur l’avis de différents experts.
Selon Raoul Vaneigen, l’éducation n’a qu’un seul objectif : améliorer les techniques de « dressage » des élèves afin qu’ils soient plus rentables. Il cite d’ailleurs, dans une satire intitulée : « Avertissements aux écoliers et aux lycéens », que « l’école a été le passage inéluctable où la société marchande infléchissait à son profit la destinée des êtres que l’on dit humains ». De nombreux autres écrivains partagent son point de vue : Rabelais dit, au travers de « Gargantua », que l’éducation du type « bourrage de crâne » est purement inutile. Selon lui, apprendre de la matière par cœur sans rien comprendre ne sert strictement à rien et fait perdre beaucoup de temps.
Cependant, d’autres auteurs tels que Rousseau et Condorcet, deux célèbres écrivains français du 18ème, estiment, au contraire, que le rôle libérateur de l’éducation est indiscutable. Condorcet pense que « les gouvernements se doivent de permettre à l’ensemble du corps social d’acquérir les connaissances sans lesquelles il n’est pas de citoyenneté possible »
Pour ma part, j’affirme que bien que l’institution scolaire puisse parfois conditionner les élèves à « entrer dans le moule de la société »,