Au 17ème siècle Pascal affirmait : « la chose la plus importante, c’est le métier : le hasard en dispose ». Vous direz dans un développement organisé et illustré d’exemples, si, au 21ème siècle, vous partagez ce point de vue.

Dissertation rédigée

Les enfants rêvent d'être artistes, journalistes, conducteurs de train mais devenus adultes, ils sont employés, techniciens ou ingénieurs... Les circonstances de la vie, le hasard semblent avoir modifié leur choix. Pascal l'écrivait déjà au 17ème siècle : « La chose la plus importante est le choix du métier : le hasard en dispose. » Peut-on de nos jours tenir le même langage et affirmer qu'il entre une grande part de hasard dans le choix de notre profession ? S'il est vrai que le choix d'un métier est l'une des décisions les plus importantes dans la vie d'un homme, quelle est aujourd'hui la part du hasard dans ce choix? Dans quelle mesure peut-on relativiser l'importance du métier et réduire l'intervention du hasard?

Personne ne contestera la grande importance du métier qui conditionne notre existence à plus d’un titre. Tout d'abord ce choix détermine nos futures conditions de vie dans un contexte socio-économique fortement modelé par l’argent. Selon nos revenus, nous pourrons, avec aisance pour certains, dans la difficulté pour d’autres, satisfaire des besoins élémentaires, tels que se nourrir, se loger, assurer l’éducation et la protection de ceux qui nous sont proches. Les salaires résultant de notre profession nous garantiront également l’accès aux loisirs comme le cinéma, la musique, aux voyages d’agrément. Le métier en outre présente une dimension psychologique indéniable. On connaît l’impact négatif du chômage aujourd’hui, autant pour ceux qui n’ont pas encore accès au travail, que pour ceux qui ont perdu un emploi. Il suffit de voir le désarroi moral de salariés qui, victimes de licenciement, se sentent incompris, inutiles. L’'individu qui travaille peut légitimement éprouver le sentiment d'une