Dissertation sur l'avarice : la marmitte, de plaute + l'avare, de molière
La Marmite de Plaute
L’Avare de Molière
LA RUBRIQUE LITTÉRAIRE
Comme tous les vendredis a lieu la « Rubrique Littéraire », rendez-vous incontournable des passionnés de lettres.
Aujourd’hui, nous allons parler de deux comédies. La première est La Marmite de Plaute et la deuxième, L’Avare, de Molière. Ces deux comédies ont été respectivement écrites en 194 av-JC et en 1668. Nous avons rassemblé ces deux comédies car elles traitent le même sujet : l’avarice. La problématique est la suivante : ces deux comédies peuvent-elle encore intéresser le public actuel ? De la même manière que Molière s’est inspiré de La Marmite, comment faudrait-il réécrire ces comédies pour les actualiser ? Tout d’abord procédons à un court rappel des deux œuvres.
Commençons par La Marmite. C’est une comédie écrite par Plaute en 194 avant JC. Pour résumer l’intrigue, Médagore veut épouser une jeune fille sans dot, la fille d’Euclion. Le jeune homme a des idées arrêtées sur les femmes: selon lui, elles sont toutes cupides, avides de cadeaux et de luxe, elles sont matérialistes et dépensières. D’après lui, s’il recevait une dot de la part du père de sa promise, celle-ci s’empresserait alors de lui réclamer constamment des présents. Sans dot, il réaliserait donc de grosses économies. De plus, c’est également une façon de soumettre sa femme car si elle ne lui apporte rien, il n’a rien à lui donner en retour. C’est la raison pour laquelle, il pense que tous les hommes feraient mieux d’épouser des femmes sans dot. Euclion est bien entendu tout à fait d’accord avec ce raisonnement qui l’arrange bien puisqu’il n’aura ainsi rien à dépenser.
Il en ressort que les deux personnages sont avares à leur façon: l’un ne veut pas donner de dot à son futur gendre et l’autre ne veut pas en recevoir afin de ne pas risquer de la dépenser.
En second lieu, parlons de L’Avare de Molière, qui, à 18 siècles d’intervalle, reprend le même thème. Cette célèbre comédie, écrite