Dissertation sur l'investissment
La baisse des taux d’intérêt n’a pas les mêmes conséquences sur l’investissement s'il agit sur l’offre ou la demande. Elle encourage le demandeur à inverstir et l'offreur à consommer.
A)
Une baisse de ces taux d’intérêt peut-elle réellement inciter l’agent économique à modifier son comportement ?
Il doit alors tenir compte du taux d’intérêt nominal et du coût de la vie. Le taux d’intérêt réel (taux d’intérêt nominal déflaté) est ainsi l'élément clé puisque avant de regrouper des fonds, il va mesurer sa profitabilité, c’est-à-dire l’écart qui existe entre la rentabilité économique de l'investissement et le niveau des taux d’intérêt réels. Plus cette profitabilité est positive, plus il a intérêt à investir. La baisse des taux d’intérêt réels a alors pu réellement modifier son comportement. L’analyse de la période allant de 1960 aux années 2000 nous montre que dans les années 1970 et jusqu’au milieu des années 1980, ou au début des années 1990, l’investissement a connu une baisse lorsque la profitabilité se réduisait. Au contraire, la fin des années 1990 a connu une hausse de l’investissement suite à la baisse progressive des taux d’intérêt que permettait la perspective du passage à l’euro à la différence de la période 1990-1996.
B)
La baisse des taux d’intérêt modifie aussi le comportement des entreprises face à l'epargne. Une baisse des taux d’intérêt conduit les entreprises à préférer garder leurs profits au lieu de placer leurs fonds sur des placements financiers. Ainsi, le recours au crédit par les entreprises entraîne une hausse de la demande se répercutant sur l’investissement par effet d’accélérateur. Les richesses créées progressent, il n'y a plus de croissance économique et donc plus d'offre d'emploi. Au contraire, une hausse des taux d’intérêt peut avoir des effets négatifs sur la croissance. Le niveau d’activité se maintient alors dans une