Teja MAHERZI

Sujet : Sans trop entrer dans le contenu détaillé de chacune des théories non classique de la firme décrivez et explicitez les idées et les développements nouveaux que ces théories ont introduites par rapport aux théories traditionnelles de la firme.

Dans les théories traditionnelles ou néoclassiques de la firme, la firme n’a pas fait l’objet d’une analyse détaillée. On a une idée simpliste de la firme. La firme est représentée comme un agent économique individuel, doté d’une rationalité parfaite et qui va mécaniquement chercher à s’adapter à son environnement. Cette conception issue de la micro-économie classique suppose également l’existence d’information parfaite et l’optimisation des choix. C’est pour cela que l’on la qualifie de « firme point, firme automate », la firme se réduit à un point dans l’espace, pas d’autonomie, « la firme est un automate programmé une fois pour toute ».

Partant de la pauvreté de cette conception, de nombreuses tentatives de reconstruction de ces théories traditionnelles auront lieu. Nous chercherons à étudier dans cette courte synthèse les apports des théories non classiques de la firme par rapport aux théories néoclassiques.

On commencera par aborder les objectifs de la firme. Berle et Means en 1933 ont examiné l’ensemble des firmes américaines et ont constaté qu’elles s’apparentent à des firmes managériales. En effet, de nombreux individus participent à la définition des objectifs de la firme et non pas un agent individuel qui décide de ses objectifs comme dans le théorie traditionnelle de la firme. Ils ont proposé une séparation entre les actionnaires et les dirigeants. Ainsi un confit d’objectifs a été mis à jour entre les intérêts de l’équipe dirigeante (à un pouvoir important) et celui des actionnaires. L’objectif ne peut plus être vu comme celui d’un seul acteur individuel, il devient plus complexe alors que dans les théories traditionnelles l’objectif était beaucoup plus simple vu qu’il ne concernait