Dissertation de Philosophie

Sujet : Toute prise de conscience est-elle libératrice?

Une prise de conscience est constemment associée à la découverte de quelque chose : « on a pris conscience de ... donc on a decouvert que ... ». Mais la libération n'est effective que lorsque la découverte est positive pour l'individu, qui peut parfaitement se résoudre à fermer les yeux lorsque la découverte peut s'avérer négative pour lui.
Or, dans certains cas, les prises de conscience sont beaucoup plus importantes que ce que nous pensions et ressemblent plus à un anéantissement existentiel de l'individu, pris au piège par sa propre conscience. Il serait alors inaproprié de parler de libération.
Alors, peut-on exclusivement considerer une prise de conscience comme étant libératrice?
Ainsi, nous étudierons comment prendre conscience constitue t-il un acte libérateur, puis, est-ce que la conscience peut-être considérée comme une entrave à la liberté? Mais ne faudrait-il pas finalement trouver un juste milieu afin de ressentir ce sentiment d'ataraxie?

La conscience morale constitue un ensemble de valeurs qui aident à déterminer, chez l'Homme, si une chose est bonne ou mauvaise. Ainsi, la conscience de soi est la capacité qu'a la conscience de faire un retour sur ses actions, de les juger et de les analyser, consistant en un retour de la pensée sur elle-même.
L'Homme est alors défini par la conscience, qui fait de lui un sujet part entière, capable de juger objectivement ses actions passées. Dans cette optique, Socrate disait : « Connais-toi toi-même », toi constitue alors le sujet et connaître, l'objectivité. Il y a donc un effort d'objectivité de l'Homme sur lui-même. La conscience constitue ainsi le propre de l'Homme par cette capacité, comme le disait Pascal : « L'Homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant ».

Toute prise de conscience forme l'esprit et évolue donc avec le temps. Bergson, dans La Conscience et la Vie, nous