Dissertation : vérité
Remarque sur l’intitulé du sujet :
Il s’agit de s’interroger sur la vérité en tant qu’elle se dit ; en d’autres termes, on présuppose que quelque chose est dit, et que ce quelque chose est une vérité. Le problème étant de savoir si ce quelque chose est, du seul fait qu’il est vrai, « bon à dire ».
En effet, on nous demande d’attribuer une valeur à la vérité : faut-il toujours dire ce qui est vrai ? Il s’agit de questionner la vérité dans sa dimension morale : vrai et bien coïncident-ils nécessairement ?
Enjeu : sincérité et l’honnêteté et plus précisément le droit de taire une vérité, voire de mentir.
La question relève de la casuistique (l’art de traiter les cas) : en soi, la vérité est bonne à dire, mais, de fait, une vérité, une proposition vraie donnée, l’est-elle tout autant ?
Pour cerner le problème, il suffit de penser à un cas concret où il est bon de taire la vérité ; [exple : ne serais-je pas obligé de taire la