Domnine PortalisDissertation Alcools Guillaume Apollinaire Le recueil Alcools de Guillaume Apollinaire est publié en 1913, en pleine effervescence culturelle. Il est considéré comme étant un des recueils les plus marquants du 20ème siècle. Apollinaire était un esprit-nouveau, considéré comme un poète moderne rompant avec les codes des siècles précédents. Cependant, il dit “on ne peut transporter partout avec soi le cadavre de son père” ou “nos pieds ne se détachent qu’en vain du sol qui contient …afficher plus de contenu…

Il s’agit d’une conclusion de tout ce qui se trouve dans l’ouvrage, il est donc peu conventionnel de le placer au début. De plus, Apollinaire a supprimé toute la ponctuation de son recueil, ce qui laisse une liberté de lecture et de rythme, comme le premier vers de “zone” : "A la fin tu es las de ce monde ancien” qui peut être lu en alexandrin classique ou bien de façon moderne. De plus, l'absence de ponctuation laisse une liberté d'interprétation des poèmes. Apollinaire laisse libre court à sa création en écrivant des vers libres, avec une liberté de strophes. Il n'hésite pas à fragmenter des poèmes en plaçant des monostiches, voire même le poème “chantre” qui est constitué d’un unique monostiche “et l’unique …afficher plus de contenu…

Il évoque la Tour Eiffel, symbole de la modernité de l’époque "bergère ô Tour Eiffel”. Apollinaire fait aussi de nombreuses références à l’industrie, et aux travaux moderne, en louant leurs beauté, “ belles sténo-dactylographes”, “J’aime la grâce de cette rue industrielle”, ou dans le poème 1909, où il loue les femmes moderne qui travail “J’aimais les femmes atroces dans les quartiers énormes”. Apollinaire n'hésite pas non plus à utiliser la modernité pour sublimer, comme dans “fiancailles” “Et les roses de l’électricité s’ouvrent encore dans le jardin de ma mémoire”. Apollinaire s’éloigne de la tradition et prend un ton libre. En effet, il n'hésite pas à critiquer ouvertement le monde ancien et la religion, comme dans “zone”, “A la fin tu es las de ce monde ancien”, “tu en as assez de l’antiquité grecque et romaine”, “seul en