Dissertation d'anglais
Idées principales [modifier]
Une exclusion en remplace une autre [modifier]
Foucault commence par une analyse au Moyen Âge, notant notamment comment les lépreux furent parqués hors de la société des vivants. Il y eut, peut-être jusqu'à 19 000 léproseries, cette précision se basant sur Matthieu Paris, au moins 2000 vers 1266 . Cette question amène en effet à se demander que deviendront les léproseries, une fois la lèpre disparue : « (...) ces structures resteront. Dans les mêmes lieux souvent les jeux de l'exclusion se retrouveront, étrangement semblables deux ou trois siècles plus tard ».
À partir de là il trace une histoire de l'idée de maladie mentale au XVe siècle, et de l'intérêt accru pour l'emprisonnement au XVIIe siècle en France. Un repère est donné : c'est la fondation par un décret, en 1656, d'un hôpital général, qui servira de lieu d'internement pour des fous, mais aussi des pauvres, des criminels. Le lieu sera à la fois vecteur de répression et de charité. Toutes ces "confusions" posent donc question.
L'internement des fous, hérétiques, criminels et libertins [modifier]
Bientôt cependant (Première partie, chapitre III) des précisions sont données. Il y eut bien des lieux réservés aux seuls fous : l'Hôtel-Dieu accueillera seulement des aliénés, Bétlhéem à Londres n'accueillera que des lunatiques, bien que par ailleurs les "fous", les furieux soient mélangés, confondus avec d'autres internés, jusqu'en prison [1].
Il s'agit alors de questionner la différence entre ces deux lieux. Quand, seuls des fous sont internés, il s'agit bien d'une volonté médicale, ce qui n'est pas le cas ailleurs. De plus, Foucault suggère que la confusion que nous percevons dans l'internement est une vision qui n'est pas "juste", puisqu'elle porte sur l'âge classique un regard actuel, et qu'il s'agit donc bien plus de comprendre, non une erreur de l'âge classique, mais bien une expérience homogène de l'exclusion, des