DISSERTATION D ÉCONOMIE
Introduction 2
I – LA THEORIE : de grandes espérances 3
A. De la CEE au Marché unique et à l’UEM : les étapes de l’intégration économique en Europe 3
B. Les effets possibles de cette intégration sur la croissance européenne 4
Selon le modèle de Balassa 4
Selon le modèle de Solow 4
Selon les théories de la croissance endogène 5
II – LA PRATIQUE : « real life is rarely so simple » 5
A. Les effets escomptés du Marché unique : « big numbers » et rapport Cecchini (1988) 5
B. Les effets réels du Marché unique 6
Conclusion 8
Bibliographie 9
Annexe : chronologie de l’intégration économique européenne (en anglais) 10
Introduction
Pour l’Union européenne, l’année 2007 fut celle du bilan, cinquante ans après le Traité de Rome et quinze ans après la mise en place du Marché unique. Compte tenu de l’échec du traité constitutionnel, qui marque un coup d’arrêt dans la dynamique d’intégration politique, c’est sur le terrain économique que ce bilan semble le plus positif : du Traité de Rome à l’Union économique et monétaire, la taille et le degré d’intégration du marché commun européen n’ont cessé d’augmenter, ce processus coïncidant avec une expansion continue de l’économie européenne. Mais si la corrélation entre intégration européenne et développement économique ne fait pas de doute, faut-il y voir un lien de causalité ? En d’autres termes, le marché unique est-il vecteur de croissance ? Tel est naturellement l’avis de la Commission, qui publiait en 2007 une brochure sur les bienfaits économiques de l’intégration :
Ces affirmations, qui appartiennent à la vulgate des institutions européennes, ne sont pourtant pas sans soulever plusieurs problèmes du point de vue de la théorie économique. Le premier est d’ordre méthodologique : comment a-t-on calculé ce chiffre de 2% ? Plus précisément, comment peut-on évaluer, ceteris paribus, l’effet de l’intégration économique de l’UE – qui est une variable endogène - sur son taux de croissance ? Deuxièmement,