Allamand 1ère GZianDissertation n°1François Rabelais est un écrivain humaniste du XVIème siècle, un siècle très mouvementé à causes des guerres de religion et de la conquête violente du Nouveau Monde. Mais ce siècle est aussi le siècle de la renaissance des arts, des lettres et des sciences c'est une période où de nouveau modes de pensé apparaissent comme l'humanisme. Pour les humanistes, l'humain à une place plus importante que Dieu, donc il est libre de faire ses choix. De plus les humanistes …afficher plus de contenu…

Le premier est le gigantisme. En effet, le gigantisme permet de faire une hyper-trophie de toutes les actions que va pouvoir effectuer Gargantua ce qui permet d'ajouter à outrance du comique dans des scènes qui serait passé normalement pour des scènes des plus communes surtout quand on y allie le registre scatologique. Par exemples, dans le chapitre 17, on peut lire : "Alors en souriant, il détacha sa belle braguette et, tirant sa verge en l'air, les compissa si aigrement qu'il en noya deux cent soixante mille quatre cent dix-huit sans les femmes ni les petits enfants." Et cette scène prête à rire malgré son tragique (il y a quand même 260 418 noyés dans cette scène) car l'action de Gargantua est totalement démesurée et cela parce qu'il s'agit d'un géant. Le second point qui permet un rire démesuré est l'utilisation très récurrentes des registres burlesques et grotesques. Ceci va apporter une atmosphère amusante …afficher plus de contenu…

Et on peut aussi dire que ce rire est à la mesure de l'idéal humaniste tous simplement parce que le rire est un humanisme. En effet le rire correspond à toutes les valeurs que veulent transmettre les humanistes. Il permet par exemple de faire passer le savoir de manière joyeuses et agréable, le rire nous permet de nous affranchir des contraintes qui peuvent exister et donc de profité pleinement de notre libre arbitre, si cher aux humanistes. Un exemple du libre arbitre que l'on peut trouver dans l'œuvre de François Rabelais est au chapitre 52, quand Gargantua laisse le choix à frère Jean de créer l'abbaye de ses