Michel Houellebecq a fait quand a lui contrairement a Queffelec un blâme a l’encontre de Prévert. Il dit d’ailleurs dans « Jacques Prévert est un con » que la poésie de Prévert est médiocre et que ce que Prévert a à dire est d’une stupidité sans borne. Celons luis si Jacques Prévert est un mauvais poète, c’est avant tout parce que sa vision du monde est plate, superficiel et fausse. Il reproche surtout a Prévert de faire apparaitre le monde de son époque comme étant un monde de cliché ou règne la désolation, la peur et l’injustice. Par ailleurs celons luis le style de Prévert est léger, limpide et manque de qualité contrairement a des poètes comme Baudelaire. En disant « la forme est cohérente avec le fond, ce qui est le maximum qu’on puisse exiger d’une forme »Houellebecq exprime l’idée que la forme des poèmes de Prévert est d’aussi bonne qualité que leur fond ce qui signifie que ni l’un ni l’autre n’est a la hauteur des ses espérances en matière de poésie. Avant de lire Houellebecq il faut savoir que critiquer les auteurs est devenus son principales gagne pain par conséquent on ne peut pas faire de cette critique un critique constructive et encore moins objective. Prévert est près des gens. Il utilise la langue populaire de sorte qu’il réussit à rejoindre un large auditoire. La façon dont Prévert combine et accommode les mots du quotidien leur donne une vitalité et une force accrue. Le monde de Prévert est tout en antithèse et ne laisse pas de place à la nuance et à la subtilité. Les thèmes abordés sont sensiblement les mêmes. Malgré la variété des sujets qui s’offrent à lui, il traite et fait revenir dans ses poèmes les mêmes thèmes. La manière qu’il aborde ces thèmes crée un renouvellement sans cesse de l’intérêt chez le lecteur. Le langage est à la fois, important comme moyen de communication entre les hommes, mais aussi comme outil pour le poète. Prévert n’utilise pas un langage poétique mais se sert du parler populaire auquel il attribue une valeur