Le 10 mars 1920, dans la région parisienne à Ville-d’Avary, Boris Vian voit le jour. Mort en juin 1859, il a tout de même réussi à marquer la vie intellectuelle et artistique d’une empreint unique. Écrivain, auteur, chanteur et musicien, il laissa derrière lui une véritable richesse artistique et culturelle qui stimulera les générations futures. Avec l’écriture de roman l’Écume des jours, Boris Vian s’éloigne de la doctrine artistique du réalisme afin de lier un discours aux inspirations existentielles à un esthétisme littéraire surréaliste. Dans un premier temps, Boris Vian analyse le thème de l’amour en lui conférant une représentation métaphorique. Ensuite, le thème existentiel de la richesse est représenté à l’aide d’indices spatiaux temporels uniques et surréalistes. Pour terminer, la parole, empruntée au même discours, est intégrée tout au long du texte grâce aux dialogues. De prime abord, l’auteur analyse le thème de l’amour en lui conférant une représentation métaphorique. En effet, l’extrait suivant en témoigne bien : << Il’ l’enlaça et il cacha ses yeux près du col de la veste beige de Colin. Il inclina légèrement la tête et l’embrassa entre l’oreille et l’épaule. >>.1 Dans ce passage, on arrive bien à cerner que Colin et Chloé sont en amour. L’amour étant un thème existentiel, il est exploité du début à la fin du roman soit à travers l’histoire de Colin et Chloé, Chick et Alise ou bien encore celle de Nicolas et Isis. Boris Vian arrive à exploiter le thème de l’amour utilisant à maintes reprises des représentations métaphoriques. Le passage suivant confirme cette idée : <<- Ma Chloé… dit Colin. Calme-toi. – c’est sûr, dit Nicolas. Elle sera guérie très vite.- Ce nénuphar, dit Colin, Où a-t-elle pu attraper ça? – Elle à un nénuphar? Demande Nicolas, incrédule. – Dans le poumon droit dit Nicolas. >>. 2 En effet, on peut associer ce dialogue métaphorique au surréalisme. Ici, on compare un nénuphar dans le poumon à un cancer.