« L’existence est-ce la simple vie ? »

« Dans l’existentialisme est un humanisme », Sartre notamment avec l’exemple du coupe-papier nous met en rapport avec l’essence, qui précède l’existence, dans cet exemple l’artisan a pensé l’essence de l’objet avant de le faire exister. le seul être sur terre qui suit cet exemple c’est l’homme, en effet l’homme existe avant de se définir. L’homme est libre, et pour cause c’est lui tout seul qui se définit par ces actes et ce qu’il accompli tout au long de sa vie. Mais si l’existence, comme je le répète, dans le cas de l’homme, se traduit par l’ensemble des faits qu’il accomplit toute sa vie durant, il me semble que le raisonnement n’est pas le même pour l’existence en générale et dans son ensemble. Et oui, l’existence c’est d’abord et avant tout exister, exister c’est être là, simplement. Les existants s’apparaissent en général mais pas uniquement.« L’existence c’est la contingence » a écrit Sartre, dans la Nausée, par déduction l’existence n’est pas nécessaire. Par contingence, il faut comprendre le fait que l’existence ne soit pas seulement une apparence qui peut s’absoudre ni une constatation mais l’absolu et la gratuité totale, le soleil est gratuit, la famille a laquelle j’appartiens et gratuite et même moi suis gratuit. C’est cette réflexion qui va nous amener à nous poser une question assez intéressante qui demande elle même de l’esprit et un certain effort pour parvenir à une réponse qui ai du sens, « l’existence est-ce la simple vie? ». Nous pouvons dès à présent, dire que l’existence c’est le fait d’être dans l’expérience, tout comme une rose dans un vase, existe dans la perception que j’ai d’elle. Tout à fait, la rose se donne à moi dans ses formes et par son parfum, elle existe pour moi en ce sens dans la conscience que j’en ai. il subsiste néanmoins d’autres propriétés pour lesquelles l’existence prend un nouveau sens. L’enfant qui grandit, croit au père Noël, lorsqu’il s’aperçoit que ce n’était pas